Certains employeurs, même d’origine étrangère, aidés par des nationaux, se sont érigés en des personnalités toutes puissantes et intouchables au mépris de leurs propres travailleurs qu’ils peuvent suspendre, révoquer et renvoyer sans aucune indemnité de sortie.
Devant ce régime des misères imposé aux travailleurs congolais, l’assistance attendue de l’Inspection Générale du Travail est généralement absente ou inefficace.
Car, les inspecteurs de travail sont souvent avides d’argent et complices des employeurs véreux.
De moins en moins, les travailleurs et agents publics de l’Etat congolais se sentent tenus d’obéir à des lois ou à des règlements qui font obstacle à leur impulsion ou à leur désir personnel.
Le plaisir et le profit individuels ou égoïstes deviennent les seules motivations de la conduite de ceux-ci, la loi est considérée comme l’ennemi à détruire ou à éviter.
Les questions éthiques ou déontologiques ne sont pas seulement, celles relatives à l’être et à l’agir, mais aussi celles des vertus émancipatrices de la tragédie de l’existence humaine et de la gestion de l’environnement telles que la justice, la paix, la réconciliation et de la sauvegarde de la création (questions écologiques), le travail, etc.
Toute profession a besoin d’une certaine réglementation afin d’éviter l’anarchie et garantir l’ordre et la discipline dans son exercice. C’est sur ce point que nous parlons de l’éthique professionnelle qu’est une valeur professionnelle de référence que doivent intérioriser les professionnels en RDC, en l’occurrence l’Inspecteur du Travail.
L’article 6 du Code de conduite de l’agent public de l’Etat dispose que le sens éthique
de service public ou de l’agent public de l’Etat doit se témoigner notamment par les valeurs ci-après : le dévouement, la rigueur, la responsabilité, l’honnêteté, l’intégrité, l’équité, la dignité, l’impartialité, la loyauté, le civisme, la courtoisie et le devoir de réserve dans ses relations aussi bien avec ses supérieurs, ses collègues et ses collaborateurs qu’avec le public.
Pour agencer la suite de cette étude, quelques questions méritent d’être posées :
- les valeurs éthiques existent-elles à l’inspection Générale du travail en RDC ?
- que faire pour enrayer ou éradiquer les antivaleurs dans le fonctionnement de cette inspection ?
Il sied de noter que les problèmes des valeurs professionnelles se posent quand les actions menées librement par un individu ou une entreprise ont un impact positif ou négatif. Les antivaleurs ont paralysés tous les secteurs de la vie nationale congolaise et ont causés la destruction de son tissu socioéconomique et culturel.
Le monde du travail congolais est dominé par les antivaleurs qui limitent et inhibent sa promotion. Le travail n’est plus un atout d’exercice de la liberté humaine et d’épanouissement socioéconomique et physique de l’homme en RDC.
C’est en réponse aux nombreux scandales de règlement des litiges en milieu du travail, financiers et revendications sociales, à la mauvaise gestion des ressources humaines ou matériels que l’Inspection Générale du Travail est pointée du doigt. L’Inspecteur ou contrôleur du travail congolais est plongé dans des pratiques qui ne militent pas en faveur des normes éthiques ou déontologique
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