Globalement, du travail et ses mutations, Marion Melchior Firecka distingue « le travail de l’emploi.
Le travail désigne toutes activités de production de biens et de services. L'emploi désigne la situation dans laquelle ce travail est déclaré et rémunéré [...]. Certains sont salariés, c'est-à-dire avec un contrat de travail unissant le salarié à son employeur ; d’’autres ne le sont pas pour les».
Le « travail est une activité qui produit des biens ou des services utiles à la personne ou à la collectivité.
Un emploi est une situation qui relie un travailleur à une organisation par laquelle transitent des revenus et des garanties sociales ».
L’emploi dispose des travailleurs à l’entreprise. Le travail a des activités qu’effectue légalement un individu et qui gagne un revenu : le salaire. Ainsi, dit Pierre Doris, «le travail anoblit l'homme, mais le rend esclave !».
Reconnu légal et consciemment réalisé, l’emploi et le travail libèrent.
Il évite à l’homme de plonger à des antivaleurs : actes et comportements brimant et déplaisant autrui. Quoiqu’il en soit, les antivaleurs ont de l’impact, des affects.
Partant, le problème de l’emploi et du travail, voire partiel au monde, est très crucial.
Des personnes et des familles entières en dépendent fièrement, leur faisant recouvrer du bienêtre, en divers secteurs.
Repris par Jean Fourastié, Colin Clark classifie « l’économie en trois secteurs principaux d’activités : primaire, secondaire et tertiaire dont résulte le bienêtre » voulu. L’emploi et le travail gèrent des personnes.
Mieux en Afrique qu’en occident, dit Fourastié, « le secteur primaire est occupé par des personnes en activités à finalité d’exploitation extractive des ressources naturelles : agriculture, pêche, forêts, mines, gisements, activités à la survie, l’artisanat mécanique.
Classées au secteur secondaire, les industries extractives regroupent les activités de transformation des matières premières (industries manufacturières, construction) ».
L’employeur et les travailleurs ont des moyens à niveau de vie moyen. Ils ont des enfants espacés, à l’opportun.
Enfin, le tertiaire emploie des personnes à la vie de complémentarité aux activités agricoles et industrielles (secteurs primaire et secondaire).
« Il se compose du tertiaire principalement :
? marchand (commerce, transports, activités financières, services aux entreprises, aux particuliers, hébergement-restauration, immobilier, information-communication) ;
? non-marchand (administration publique, enseignement, santé, action sociale) au niveau élevé ». L’employeur et les travailleurs vivent dans l’opulence : colonies des vacances, aider les pauvres.
Du même auteur, le secteur tertiaire occupe 75,9% des emplois, le secteur secondaire 20,3% et le secteur primaire 2,6% avec un secteur d’activités indéterminées à 1,2% en occident. Au contraire, les pays pauvres dont ceux de l’Afrique font l’inverse.
Les plus des personnes sont du secteur primaire (87,8%) encore élémentaire, musculaire à 65% d’activités indéterminées, 10% au secondaire.
Enfin, une poignée d’individus (2,2%) prend le secteur tertiaire. C’est l’une des causes réelles de manque d’emplois.
Le manque d’emploi c’est le chômage, un danger mondial.
Est chômeur5, toute personne en âge de travailler (16-62 ans) sans emploi ; recherche et immédiatement disponible à travailler.
Des (188 millions) des chômeurs au monde, 165 millions ont l’emploi insuffisamment rémunéré, 120 millions ont renoncé activement ou n’accèdent pas au marché du travail.
Ainsi, Pierre-É Batard et all6 d’affirmer : « le taux de chômage élevé des jeunes en Afrique et les difficultés d’insertion qu’ils rencontrent, reflètent le dualisme du marché du travail et de sa faible fluidité.
Malgré l’âge, l’accès à l’emploi stable est difficile.»
En RD. Congo, le secteur primaire n’est pas sans importance. Mais, du haut commissariat des Nations Unies aux refugiés7, depuis 2014, les massacres de Beni, avec recrudescence alarmante de violences, entraînent un déplacement massif et répété des rescapés abandonnant tout derrière eux pour leur sécurité.
Plus de 20.000 à 30.000 ménages en 2021-20238 sont assistés par le HCR, après vérification et profilage des personnes.
D’où la surpopulation et le manque d’emploi à subvenir aux besoins primaires : manger et loger
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